logo
#

Dernières actualités avec #situation humanitaire

Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne
Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

Le Parisien

time3 days ago

  • Politics
  • Le Parisien

Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne

La France va larguer, « dans les prochains jours », de l'aide humanitaire sur la bande de Gaza, afin de « répondre aux besoins les plus essentiels » de la population civile, confirme une source diplomatique auprès du Parisien. Paris se joint ainsi aux efforts pour aider la population de l'enclave palestinienne, en proie à une situation humanitaire catastrophique après 22 mois de guerre, et des « niveaux alarmants » de malnutrition, selon l'ONU. Lundi, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle allait organiser, avec la Jordanie, un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza » . >> Plus d'informations à suivre

Guerre à Gaza : la France demande l'accès à l'enclave pour la presse, « pour montrer ce qu'il s'y passe »
Guerre à Gaza : la France demande l'accès à l'enclave pour la presse, « pour montrer ce qu'il s'y passe »

Le Parisien

time22-07-2025

  • Politics
  • Le Parisien

Guerre à Gaza : la France demande l'accès à l'enclave pour la presse, « pour montrer ce qu'il s'y passe »

Depuis des mois, la France « réclame un cessez-le-feu » et dénonce une situation humanitaire « inacceptable » à Gaza. Ce mardi 22 juillet, la partition que rejoue inlassablement le Quai d'Orsay a quelque peu changé. Pour la première fois, la France demande que « la presse libre et indépendante puisse accéder à Gaza pour montrer » ce qu'il se passe dans le territoire en danger de famine après 21 mois de guerre, a déclaré ce matin sur France Inter le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. « Nous avons l'espoir de pouvoir faire sortir quelques collaborateurs de journalistes dans les prochaines semaines », a ajouté le ministre, interrogé sur le cas de plusieurs collaborateurs de l'AFP sur place qui se trouvent dans « une situation effroyable » selon la direction de l'agence. « Nous y consacrons beaucoup d'efforts et beaucoup d'énergie », a dit le ministre, qui s'exprimait depuis Kiev où il est en déplacement. « Depuis des mois, nous assistons, impuissants, à la détérioration dramatique de leurs conditions de vie. Leur situation est aujourd'hui intenable, malgré un courage, un engagement professionnel et une résilience exemplaires », affirmait un communiqué de l'AFP lundi, tandis que la Société des journalistes (SDJ) alertait du risque de les « voir mourir ». « Nous avons perdu des journalistes dans des conflits, nous avons eu des blessés et des prisonniers dans nos rangs, mais aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim », soulignait la SDJ de l'agence. Le même jour, l'association américaine de protection des journalistes (Committee to Protect Journalists) alertait sur la situation des reporters dans l'enclave assiégée. « Alors que Gaza est confrontée à une catastrophe humanitaire, les journalistes palestiniens font partie de ceux qui sont délibérément affamés et privés d'une aide vitale », a expliqué l'ONG lundi 21 juillet sur son compte X. « Le CPJ exhorte les dirigeants mondiaux à agir maintenant : pour protéger la presse palestinienne, garantir la responsabilité, permettre l'accès des médias internationaux et enfin leur permettre de manger et de se reposer. » Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023, Israël interdit l'accès de l'enclave à tous les journalistes étrangers. Le gouvernement israélien a également fermé la diffusion de la chaîne qatarienne Al-Jazira, en 2024. Et nombre de journalistes palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023 : au 12 juin, ils étaient 177, selon le Comité de protection des journalistes. « Les forces armées ont tué près de 200 journalistes, réduisant au silence des témoins professionnels d'une opération militaire responsable de la mort de dizaines de milliers de civils, en majorité des femmes et des enfants », indiquait en mai l'ONG Reporters sans frontières dans son communiqué . L'armée israélienne a étendu lundi son offensive dans un nouveau secteur de la bande de Gaza, à Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, et entend agir dans des zones où elle n'était jamais allée au cours des 21 mois de guerre contre le Hamas, sommant les habitants d'évacuer les lieux.

Bonnes raisons de penser que des « crimes contre l'humanité » sont commis au Darfour
Bonnes raisons de penser que des « crimes contre l'humanité » sont commis au Darfour

La Presse

time10-07-2025

  • Politics
  • La Presse

Bonnes raisons de penser que des « crimes contre l'humanité » sont commis au Darfour

Des personnes déplacées dans un campement de fortune situé dans un champ près de la ville de Tawila, dans la région du Darfour occidental, déchirée par la guerre au Soudan, le 13 avril 2025. (Nations unies) Il y a de « bonnes raisons de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité » sont toujours commis au Darfour, dans l'ouest du Soudan ravagé par la guerre, a déclaré jeudi la procureure adjointe de la Cour pénale internationale (CPI). Agence France-Presse « Sur les bases de nos enquêtes indépendantes, la position de notre bureau est claire. Nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité ont été commis et continuent à être commis au Darfour », a indiqué Nazhat Shameem Khan devant le Conseil de sécurité de l'ONU, sans désigner de possibles responsables. « Cette conclusion est basée sur des activités intenses du bureau ces six derniers mois et lors des périodes précédentes », a-t-elle ajouté, précisant que les équipes du procureur s'étaient concentrées ces derniers mois sur les crimes commis dans l'ouest du Darfour, en interrogeant notamment les victimes ayant fui au Tchad voisin. « Nous nous réunissons à un moment où il semble difficile de trouver les bons mots pour décrire l'ampleur de la souffrance au Darfour », a-t-elle noté. « La situation humanitaire a atteint un niveau intolérable. Hôpitaux, convois humanitaires et autres objets civils semblent pris pour cible. La famine augmente et l'aide humanitaire n'atteint pas ceux qui en ont un besoin urgent. La population est privée d'eau et de nourriture. Le viol et les violences sexuelles sont utilisés comme arme. Les enlèvements contre rançon ou pour renforcer les rangs des groupes armés sont devenus courants », a-t-elle décrit. « Et pourtant, ne nous faisons aucune illusion, les choses peuvent encore empirer ». La CPI, saisie en 2005 par le Conseil de sécurité de l'ONU concernant la guerre civile qui avait fait environ 300 000 morts au début des années 2000, a ouvert en 2023 une nouvelle enquête pour crimes de guerre dans cette région touchée également par le nouveau conflit qui oppose depuis plus de deux ans l'armée soudanaise aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR). La première décision des juges de la CPI sur les crimes commis au Darfour il y a 20 ans est attendue dans le dossier d'Ali Mohamed Ali Abd-Al-Rahman, connu sous le nom de guerre d'Ali Kosheib, dont le procès s'est terminé fin 2024. « Je veux dire clairement à ceux qui sont sur le terrain au Darfour en ce moment, à ceux qui infligent des atrocités inimaginables à la population, qu'ils ont peut-être un sentiment d'impunité – comme a pu l'avoir par le passé Ali Kosheib – mais nous travaillons intensément pour que le procès d'Ali Kosheib ne soit que le premier », a insisté Nazhat Shameem Khan. Elle n'a toutefois indiqué ne pas pouvoir donner plus de détails sur les enquêtes en cours, assurant que des progrès « concrets, positifs et importants » ont été faits.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store